Ne laissons pas mourir les chiens roumains !

fuge devra se débrouiller seul avec ses animaux...

1. Faute de croquettes, des chiens sont morts dans le box de la mairie !

Quand le refuge Remember Me n'a plus assez de croquettes, il ne peut pas accueillir d'animaux supplémentaires. Ils sont alors enmenés dans cet horrible box municipale où ils meurent lentement sans eau ni nourriture.

« Les services municipaux capturent les chiens errants puis les enferment dans un box sans eau ni nourriture, ils entassent jusqu'a 25 animaux dedans !

Habituellement, nos bénévoles se rendent sur place dès qu’ils le peuvent pour ramener les chiens à notre refuge, mais là ce n'est plus possible... Nous n'avons déjà pas assez de croquettes pour nourrir les chiens qui sont déjà au refuge », explique la présidente.

Des chiots ont déjà succombé parce qu’ils manquaient de nourriture, et des chiens adultes ont été tués dans des bagarres causées par la promiscuité. « Ce box, c’est un véritable enfer! »

« Je n’ose pas penser aux souffrances qu’ont endurées les chiens pendant notre bras de fer avec la mairie pour obtenir de l’aide… Mais sans dons, sans ressources financières pour acheter la nourriture nécessaire, avions-nous une autre possibilité ? »

 

2. "Faute de moyens, nous avons du refuser un appel à l'aide où des chiots mourraient, cela nous déchire le coeur"

L'association n'a pas pu prendre en charge les chiots qui mourraient dans cette fourrière municipale.

“Faute de moyens, nous avons pourtant dû refuser de les aider. C’est comme si nous fermions les yeux sur toutes ces horreurs…

C’est un déchirement ! Mais que pouvions-nous faire d'autre ? Nous arrivons à peine à nourrir les chiens déjà au refuge. ”

 

3. Le refuge n'a pas assez de moyens pour agir, il est obligé de laisser des chiens dans la rue, ils n'y survivront pas !

 

Baba qui tente de se déplacer avec sa patte malade.

« C’est un véritable crève-cœur, de dire aux bénévoles de laisser sur le bord des routes les chiens errants, mais le refuge est saturé, nous n'avons pas assez de moyens pour nourrir tout le monde… »

Les animaux restent dehors,  ils y meurent de faim ou finissent écrasés sur le bord des routes.

 

4. Au refuge, il n'y a même plus de croquettes pour nourrir les chiots, les plus faibles sont déjà morts !

Blanche est arrivée au refuge avec ses nouveaux-nés à la fin de l’été. Tous les petits ont été tués par le parvovirus et Blanche a du mal à s’en remettre.

 

 

 

 

Comme dans beaucoup de refuges et fourrières de Roumanie, le refuge de l’association Remember Me est contaminé par le parvovirus.

La maladie qui en découle, la parvovirose, est extrêmement virulente et contagieuse. Elle provoque de graves troubles intestinaux, immunitaires voire neurologiques et peut également toucher le cœur, notamment chez les chiots.

« S’ils sont affaiblis par manque de croquettes adaptées, c’est la mort assurée ! » explique Vanessa, la présidente de Remember Me France.

 

5. Pour les adultes, il ne reste plus que 10 jours de croquettes pour nourrir les 350 chiens !

Il n'y a déjà plus de croquettes pour les chiots, mais pour les adultes, ce n'est pas mieux, il reste seulement 10 jours de croquettes ! Sans notre aide, que vont devenir les 360 chiens du refuge ?

 

6. Quelques-uns des chiens que nous voulons sauver avec les croquettes de cette collecte :

 

 

 

 

 

 

7. " Mairie, mécènes, fondations... Ils ne peuvent plus nous aider, cette collecte est notre dernier espoir ! "

La mairie ne respecte pas les engagements pris auprès du refuge lors de sa création, elles ne livrent pas toutes les croquettes promises. Cet abandon est difficile à gérer.

« Quant à nos donateurs habituels, nous les avons beaucoup sollicités, ils n'arrivent plus à suivre. Malheureusement, le besoin de nourriture est permanent, il se renouvelle sans cesse… »

L’association pouvait aussi compter de temps à autre sur le soutien d’une fondation belge. « Mais la dernière fois, ils nous ont fait comprendre qu’ils ne nous aideraient plus, car eux-mêmes ont de moins en moins de financement...»

Remember Me a épuisé tous ces recours, cette collecte est leur dernier espoir.

 

8. Les chiens attendent leurs croquettes, mais si cette collecte échoue ils ne recevront rien du tout !

Nous avons réservé un camion contenant plusieurs palettes de croquettes qui peuvent partir très rapidement vers le refuge.

Mais pour l’instant rien n’a été payé, si nous ne payons pas les fournisseurs avant le 7 novembre, le camion ne partira pas et tout sera définitivement perdu ! 

 

9. "Sans donateurs, il est clair que notre association fera faillite, les chiens se dévoreront entre eux"

Si l'association fait faillite, il est convenu que la gestion du refuge reviendra à la mairie : cela serait une catastrophe !

Pour la municipalité, la seule obsession, c'est de faire des économies, peu importe la vie des animaux... Elle entassera les chiens dans les boxes et les rationnera.

Tenaillé par la faim, les plus forts empêcheront les plus faibles d’accéder aux gamelles et des bagarres éclateront.

Dans les fourrières mouroir qui ne nourrissent pas assez leurs pensionnaires, on voit les chiens se dévorer entre eux !

 

10. Les chasseurs rêvent de voir le refuge couler, ils ont déjà tué des chiots

Le refuge de Remember Me est situé en lisière d'une forêt très fréquentée par les chasseurs. Dès le début, ils ont vu d'un très mauvais oeil l'installation du refuge.

« Ceux-ci essaient de nous nuire par tous les moyens. Ils ont déjà porté 2 plaintes contre le refuge, prétextant que les aboiements des chiens font fuir le gibier et que les déjections des animaux polluent l'eau de la rivière en contrebas.»

« ​Sauf que nous avons un bassin étanche vidangeable pour les excréments des animaux : cette accusation est donc totalement infondée et montre bien la mauvaise foi de ces chasseurs.»

Si par malheur ils trouvent un chien dans la forêt (cela arrive parfois, quand des gens viennent déposer leurs animaux près du refuge) ils leur tirent dessus !

« Une fois, nous avons essayé de sauver 2 chiots, ils ont tués ces 2 bébés avant qu'on puisse les récupérer!»

 

11. La Roumanie, un enfer pour les animaux.

En Roumanie, durant la dictature les chiens étaient interdits dans les appartements. Ils vivaient tous dehors, sans aucune stérilisation... À cause de cette gestion catastrophique, ils se sont multipliés et seraient désormais plus de 2 millions à vivre dans les rues.

Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement a réagi en mettant en place un plan d’extermination... Des fourrières privées sont rémunérées à chaque capture. Ce système pervers les invite à ramasser un maximum de chiens, peu importe qu’ils aient des propriétaires...

Une fois les animaux dans leurs locaux, les malheureuses bêtes ne rapportent plus rien, elles doivent donc disparaitre au plus vite pour libérer de la place pour les suivantes. Les plus chanceux d’entre elles sont euthanasiés, les autres meurent de faim entassés dans leurs boxes.

Dans beaucoup de fourrières roumaines, les euthanasies sont pratiquées dès l’arrivée des animaux.

Quant aux chiens qui échappent à ces mouroirs, ils finissent souvent écrasés au bord des routes. Dans ces conditions, on comprend mieux pourquoi l’espérance de vie d’un chien des rues ne dépasse pas les 2 ans...

 

12. Le refuge de Pascani, une lueur d'espoir à soutenir !

Le refuge a été fondé en 2015 par l’association française Remember Me. Elle s’est associée sur place à Lucian, un jeune vétérinaire local, c’est d’ailleurs sa famille qui a offert le terrain pour bâtir le refuge.

La création du refuge est déjà un beau succès en soi, elle a permis la fermeture de l’horrible fourrière municipale de Pascani où les chiens mourraient.

Sur place, Lucian est très investi, il soigne sans cesse les animaux blessés et malades. Il reste pourtant tant à faire.

Une petite ville voisine vient de solliciter le refuge pour l’aider à régler ses problèmes de chiens errants. Malheureusement, l’association manque de moyens pour étendre son action…

Les charges augmentent, mais pas le budget. « Nous sommes dans l’incapacité de mener d’autres projets qui sont importants, comme l’installation de lampes chauffantes dans la maison de quarantaine pour donner plus de chances de survie aux chiots recueillis en hiver. »

« Bien qu’elles aient déjà fait des miracles, pour cela, la compétence et l’abnégation de Lucian ne peuvent rien, malheureusement… » explique Vanessa la présidente de Remember Me.

L’avenir des chiens présents sur place est en jeu… Comme celui de ceux qui seront demain sauvés par l’association !

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