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Des granulés pour Dorey

Trop de dépenses vétérinaires, l’association n’a plus les moyens de financer les compléments pour ses chevaux et poneys.

550 kg
Pellets offered

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font-size:18px">En Haute-Savoie, l’association Dorey n’a plus les moyens de financer les compléments pour ses chevaux et poneys.

Sans vos clics et vos dons, les équidés devront se passer de granulés jusqu’à la fin de l’hiver !

L’association Dorey a été créée fin 2012 à Saint-Jeoire, en Haute-Savoie (76) afin de recueillir des chevaux et poneys âgés, malades ou présentant des problèmes de comportement. L’objectif ? « Offrir une fin de vie digne à d’honnêtes travailleurs », résume Jennifer, la présidente et fondatrice.

En trois ans d’existence, une trentaine d’équidés ont ainsi été sauvés de l’abattoir. Actuellement, il y a 10 chevaux dans le refuge de l’association et une quinzaine en familles d’accueil.

Jennifer : une présidente impliquée à 200 %

Hormis en été, où les journées plus longues lui permettent d’accepter de petits boulots sans lui prendre trop de temps, Jennifer se consacre exclusivement à Dorey. Nourrir les chevaux deux fois par jour, nettoyer les boxes, assurer les soins (y compris des manipulations pour les équidés souffrant d’arthrose), procéder aux aménagements et menus travaux… « C’est une occupation à temps plein ! J’assure seule 95 % des tâches à effectuer. »

Elsa : Avant d'être récupérée par l'association, elle servait de reproductrice dans un élevage. Toutes ces naissances à répétition ont fini par lui créer des problèmes aux épaules.

Elle passe aussi beaucoup de temps à organiser des événements pour collecter des dons et des parrainages des chevaux et faire connaître l’association. Parvenir à tout financer relève souvent du casse-tête. « La dernière collecte a permis de régler les factures vétérinaires, mais c’est maintenant très tendu. Il suffit d’une complication médicale ou d’un sauvetage en urgence pour nous mettre dans le rouge », s’inquiète Jennifer.

King Kong est le dernier fils d'Elysa, il a été récupéré en même temps que sa mère. Il est né avec une malformation aux pattes arrières, l'association lui a platré ces pattes pour essayer de lui les redresser.

Pas assez de granulés pour tenir tout l’hiver

Et plus grave : il n’y a plus d’argent pour financer les achats de granulés. En Haute-Savoie, les hivers durent bien souvent six mois : d’octobre à fin mars. Avec le froid, les chevaux ont besoin de plus de granulés, et le budget mensuel pour ce poste de dépense est alors de l’ordre de 400 à 450 euros.

Caramel : Il était dans un Poney Club avant que l'association ne le récupère pour sa retraite. Caramel a atteint les 42 ans, à la fin de sa vie, l'association le sanglait pour qu'il puisse manger sans dépenser trop d'énergie, il s'en est allé paisiblement.

« Toutes les dépenses sont finalement concentrées en hiver », explique Jennifer. Financièrement, c’est très compliqué, et l’association n’arrivera pas à suivre...