Ne laissons pas ces 128 chiens connaître la faim!

1. En Roumanie, Crina n'aura bientôt plus de croquettes pour nourrir les 128 chiens accueillis dans son refuge. Bagarres et maladies risquent d'éclater si personne n'intervient ! 

"Je m'occupe actuellement de 128 chiens, le refuge est toujours plein, dès qu'un chien part à l'adoption, un autre prend sa place. Mon plus gros problème est l'incertitude générée par la nécessité de fournir en continu de grandes quantités de croquettes, c'est le principal soucis que je ne peux pas maîtriser seule.

À l'heure actuelle, il me reste 20 sacs de croquettes qui ne dureront pas au-delà de début septembre, et j'ignore ce qui se passera ensuite. Ces derniers temps, les dons ont diminué à cause de la pandémie, les fonds du refuge s'épuisent et je n'ai tout simplement pas assez de ressources pour racheter des croquettes.

Si je ne peux pas trouver les croquettes dont j'ai besoin, les chiens dont je m'occupe vont souffrir. Le manque de croquettes les rend agressifs, ils risquent de se battre, et cela affecte aussi leur santé. Je devrais essayer de les rediriger vers d'autres refuges, mais tous les endroits que je connais sont surpeuplés et incapables d'aider. Je me sens stressée et impuissante, j'ai beaucoup de volonté et de courage, mais je ne suis qu'une simple personne avec un revenu moyen et un pouvoir limité, j'ai besoin de toute l'aide possible."

2. Le refuge de Crina est le seul à des kilomètres à la ronde, et l'unique espoir des chiens en détresse. Mais elle ne peut plus les secourir faute de croquettes !

"Il n'y a pas d'autres refuges à Mereni ou dans les villes voisines, le plus proche est à Constanta, mais il est surchargé de chiens et insuffisamment financé par les autorités locales. Malheureusement, c'est une région où les gens abandonnent des chiens tous les jours. Sans mon aide, leur sort est incertain. Ils meurent généralement de faim, renversés par des voitures, ou même de la main de personnes en colère qui ne veulent pas d'eux autour de leur maison...

Au cours des derniers mois, j'ai dû faire de la place pour plusieurs chiens sauvés de fourrières. Ils étaient mal traités, malades et mal nourris, et j'étais donc leur seul espoir. Je suis heureuse d'avoir pu les aider, mais cette situation met davantage de pression sur mes ressources limitées. Je dois continuer à aider d'autres chiens, mais pour que cela soit possible, je dois m'assurer que ceux dont je m'occupe déjà ont tout ce dont ils ont besoin.

Même si je m'occupe de 128 chiens, je me sens impuissante car il y en a beaucoup d'autres que je ne peux pas aider. C'est ironique de constater que j'ai suffisamment d'espace pour construire des enclos et héberger davantage de chiens, mais que je n'ai pas les croquettes nécessaires pour les nourrir. Le manque de nourriture est ce qui m'empêche de porter secours à d'autres chiens en détresse, c'est la raison pour laquelle j'ai vraiment besoin que cette récolte réussisse. Je suis submergée d'inquiétude pour ces chiens."

3. Sévèrement maltraité par son propriétaire, Ursu reste traumatisé et ne peut être adopté. Le refuge de Crina est son seul espoir, mais il a besoin de croquettes pour pouvoir y rester.

"Ursu et sa fratrie vivaient dans une ferme. Le fermier n'était pas satisfait du comportement amical d'Ursu et voulait le rendre agressif, il a donc commencé à l'attacher à l'arrière de son tracteur et à le tirer dans la cour. À un moment donné, Ursu a réussi à briser la chaîne et à se libérer. Il a essayé d'attaquer le fermier et sa femme, qui ont appelé le vétérinaire afin de l'euthanasier. Le vétérinaire a refusé de le faire et nous a appelés à sa place. Ursu était tellement effrayé et agité que nous avons dû le faire tranquilliser, puis nous l'avons amené au refuge.

Ursu a maintenant 8 ans, il ne tolère que quelques personnes à cause de son passé difficile et de ce qu'il a vécu. Nous ne pouvons pas le mettre à l'adoption car il est encore traumatisé. Malheureusement, je suis consciente que, tout comme Ursu, certains des chiens que j'ai sauvés ne seront jamais adoptés car ils sont fortement traumatisés. Ils resteront dans mon refuge jusqu'à la fin de leur vie, et je dois pouvoir les nourrir."

4. Sans subvention, confrontée à des dons en bernes et ses propres ressources qui s'épuisent, Crina ne peut plus racheter de croquettes.

"Les fonds du refuge proviennent de dons, de mon propre salaire et des collecte de fonds que nous menons sur les réseaux sociaux. Les sources de revenus ont toujours été les mêmes, mais avant la pandémie, les dons étaient plus conséquents. 

J'entretiens de bonnes relations avec les autorités locales, elles me permettent de construire davantage d'enclos et m'aident même avec la main-d'œuvre en cas de besoin. Je reçois également de l'aide du vétérinaire local, qui a participé à nos campagnes de stérilisation. Cependant, les autorités locales n'ont pas de budget pour les chiens errants ou abandonnés...

Jusqu'à présent, j'ai réussi à m'en sortir avec les fonds dont je disposais, en gérant la situation pendant de courtes périodes grâce à mon propre salaire, mais je n'ai aucune sécurité pour le moyen et le long terme. J'ai tout abandonné pour construire ce refuge et je continuerai à le faire tant que ma santé me le permettra, j'espère seulement recevoir l'aide supplémentaire dont j'ai tant besoin."

5. Crina ne demande pas à recevoir d'argent, simplement des croquettes pour éviter que les chiens ne meurent de faim.

"Il y a 13 ans, j'étais dans une mauvaise passe émotionnelle. Un jour, j'ai rencontré un chien noir, malade et affamé à la gare. Il m'a suivie chez moi pendant plusieurs jours, mais il avait trop peur pour s'approcher. J'ai commencé à le nourrir régulièrement, jusqu'à ce que je gagne sa confiance. Je l'ai appelé Negri. Je n'ai pas pu le ramener à la maison parce que j'avais déjà beaucoup de chiens, mais je l'ai nourri pour qu'il retrouve la santé et j'ai trouvé une bonne famille pour l'adopter. Je considère que Negri m'a sauvée et m'a donné un nouveau but dans la vie, et je sens que mon devoir est d'honorer sa mémoire.

Mon action fait une grande différence puisque j'ai le seul refuge de la région. Je recueille des chiens abandonnés et blessés et je les nourris pour qu'ils retrouvent la santé. J'essaie de leur donner une voix et de rendre leur histoire publique. Je m'efforce de sensibiliser la communauté et d'organiser des campagnes de stérilisation afin de mettre un terme à ce genre de tragédies, en espérant simplement qu'un jour mon refuge ne sera plus nécessaire. En attendant, je ferais tout pour la survie de mes chiens".

6. Si cette récolte réussit, Crina ne recevra pas d'argent mais 3000 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction en Roumanie.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique en Roumanie qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

7. Les appels aux dons ne fonctionnent pas, les associations amies du refuge sont elles-même dépassées par les besoins, Crina compte sur cette récolte pour sortir de cette mauvaise passe.

"Notre pays est rempli de chiens abandonnés et tous ont besoin de nourriture et de soins. Tous les refuges cherchent de l'aide. C'est une période difficile et les organisations qui offrent habituellement leur aide sont submergées de demandes de nourriture et de médicaments.

J'ai contacté une organisation britannique et lui ai demandé de l'aide pour les croquettes. Ils m'ont déjà aidée par le passé, mais en ce moment, ils sont submergés de demandes et ne peuvent pas intervenir. Parfois, je reçois de l'aide de personnes à l'étranger, qui m'envoient des jouets, des couvertures et des croquettes, mais c'est malheureusement loin de couvrir nos besoins.

J'espère que les choses vont changer à l'avenir, mais nous traversons toujours une période difficile. La nourriture est la seule ressource qui est limitée, ce qui m'empêche de m'occuper d'autres chiens errants en détresse, et constitue un souci pour ceux qui sont dans mon refuge. Cette situation crée un stress constant pour moi et toutes les personnes concernées."

8. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, le bénéficiaire ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

9. En Roumanie, il est difficile de trouver des financements pour des croquettes, il n'y a pas d'aide, pas de subvention, pas de fondation... Beaucoup de chiens abandonnés restent mourir seuls dans les rues, dans l'indifférence... 

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Crina, invitez-là à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chiens de Crina, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer au refuge de Crina et l'aider, ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque , contactez la via la page Facebook de l'association (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

10. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.