Ne laissons pas les chats des rues et ceux du refuge d'Hajar mourir de faim !

1. Au Maroc, Hajar n'a plus de croquettes pour nourrir les 100 chats des rues qui dépendent d'elle. Affamés et malades, ils ne survivront pas longtemps si personne n'intervient !

“Actuellement, je prends en charge environ 100 chats dans les rues de plusieurs quartiers de la ville… Ces chats vivent généralement cachés à cette saison, car ils cherchent à se protéger de la pluie et du froid ; ils vont même sous les voitures pour se réchauffer... On les trouve souvent autour des poubelles où ils tentent de trouver à manger. Et moi, hélas, entre l’inflation et le manque de dons, je ne peux plus acheter de croquettes pour les nourrir !

Leur nombre a augmenté : à la période hivernale, il y a davantage de chatons et de chattes gestantes qui finissent abandonnés… Beaucoup d’habitants voudraient que les nourrissages cessent, afin que les chats s’en aillent de leurs quartiers. Ils n'acceptent plus les chats, se plaignant de leurs miaulements, de leurs bagarres, de leurs déjections, du fait qu’ils errent, se reproduisent et prolifèrent…

À l'heure actuelle, je suis contrainte de ne pas les nourrir du tout, faute de stock de croquettes suffisant… Les conséquences sont déjà là : ils ont faim, maigrissent de plus en plus et attrapent la gale ! J’en trouve souvent miaulant devant ma porte, à attendre que je leur donne à manger… Ça me fait vraiment mal au cœur ! Face au manque de moyens, cette récolte est mon seul espoir de préserver tant de chats en détresse d’une terrible famine  !”

2. Foufa attend des chatons et a la gale ! Hajar ne peut plus l'approcher sans croquettes et elle craint le pire pour sa santé... 

“Foufa est une chatte des rues qui a été abandonnée très jeune, vers ses 6 mois. Actuellement, je suis très inquiète pour elle : elle est gestante et elle souffre également de la gale ! Quand j'avais encore de quoi nourrir les errants, j’essayais de gagner sa confiance en lui donnant à manger, mais elle reste très craintive et c’est difficile de l’approcher !

J’ai peur qu’avec le manque de croquettes, tous mes efforts pour gagner sa confiance et son affection ne deviennent vains. Je n'ai hélas pas la place de l'accueillir au refuge, à l'heure actuelle... Si la récolte échoue, je ne pourrai pas la traiter contre la gale et elle risque de perdre beaucoup de forces, la mettant vraiment en danger maintenant qu’elle attend des chatons…”

3. Au refuge, Hajar prend également soin de 100 chats très vulnérables : ils n'ont plus assez de croquettes à manger, ils sont au bord de la famine !

“J’héberge actuellement 100 chats dans mon refuge. Mes sauvetages de chats abandonnés fragiles sont indispensables, surtout qu’ils ne sont pas habitués à la survie dans la rue... Je m'occupe d'eux, les soigne, les vaccine et les stérilise, le temps que je leur trouve un nouveau foyer. Cela fait une différence au quotidien car cela permet de diminuer leur prolifération et de les protéger des maladies !

Mais à cause de l'inflation, ma situation est devenue critique et sans aide, je ne pourrais pas continuer le refuge... Il faut dire que le nombre de chats que je recueille chaque semaine augmente : ils sont malades, surtout atteints de la gale (c'est la période et c’est hautement contagieux !) ou du coryza... Ils arrivent en très piteux état : dénutris, gravement blessés, handicapés…

Ici, ils sont peut-être abrités, mais ils ont faim : désormais, je leur distribue des croquettes (les plus bas de gamme qui soient !) seulement une fois par jour ! Et ça les rend agressifs : les plus dominants s’accaparent les portions, n’en laissant que très peu aux plus faibles… Je n’ai même plus assez de croquettes pour tenir une journée ! Je me sens déprimée en imaginant le sort terrible qui les attend, si je n’arrive pas à en obtenir… Mes chats vont mourir de faim et les plus fragiles ne survivront pas longtemps !”

4. Enzo marche difficilement après un accident et il est galeux : sans croquettes, sa guérison n'est pas certaine ! 

“Enzo a 6 mois et il est arrivé ici il y a 2 mois, victime d'un accident de la circulation… À son arrivée, il était paralysé et ne pouvait pas marcher. Je l’ai emmené chez le vétérinaire qui l'a soigné, mais malheureusement, il garde encore des séquelles et ne marche pas correctement… En plus, il souffre d’une vilaine gale qui s’est bien répandue !

Enzo est un chat très calme et sociable, il aime la compagnie des gens… Mais il demeure très fragile car encore jeune ! Il est sous traitement et il dépend entièrement de moi pour survivre… Il n’aurait jamais survécu tout seul, dehors - il a besoin de cette livraison pour bien assimiler son traitement et espérer se rétablir !”

5. Entre l'inflation, les maigres dons et les dettes qui s'accumulent, Hajar n'arrive plus à acheter de croquettes...   

“Le prix des croquettes a augmenté et, avec toujours moins de dons, je n’ai plus les moyens de m’en procurer comme avant… Il n’y a pas un poste de dépense qui soit moins important que l’autre pour gérer un refuge, mais actuellement, je rencontre des difficultés à tout payer, que ce soient les factures du vétérinaire (les visites, les traitements, les stérilisations…) ou les croquettes. Je ne peux même plus prendre de croquettes à crédit chez les fournisseurs tant que je ne régularise pas mes vieux impayés… 

D’ailleurs, je suis aussi très endettée auprès du vétérinaire… Il y a même des chats en détresse que je ne peux pas soigner et faire ausculter ! Une chatonne devait être hospitalisée, mais je n'ai tout simplement pas pu payer les frais d'hospitalisation - elle reste donc au refuge et je fais de mon mieux pour elle. Je ne peux pas prendre en charge les chats du refuge et ceux de la rue sans aide ; les faire vacciner, stériliser, les nourrir, ça représente énormément à assumer ! Je ne vois pas d’autre alternative que cette récolte pour pouvoir nourrir tous les chats…” 

6. Hajar ne demande pas d'argent, seulement des croquettes pour éviter que les chats ne meurent de faim.

“Mon action fait une différence au quotidien pour les chats et c'est pour cette raison que je continue à me battre pour aider les chats abandonnés ! C'est indispensable pour moi de les protéger et leur trouver une famille pour la vie. Je continue à stériliser 3-4 chats par mois, grâce à Stray Care International, pour lutter contre leur prolifération et éviter les épidémies… 

J'ai cinq bénévoles qui m'aident à nourrir les chats des rues… Il y a bien des gens qui m'encouragent dans mes démarches et mes actions, mais beaucoup d’autres, au contraire, les critiquent ! Il n'y a toujours pas eu de changement apporté de la part de la municipalité, qui préfère laisser aux associations et personnes engagées dans la protection animale le soin de s'occuper des chats errants, sans apporter aucune aide… 

L'État ne met pas en place des lois, des aides ou des solutions pour nourrir ou contenir la population des chats errants, ni des actions de sensibilisation de la population… Je me sens impuissante face à la situation des chats de ma ville. Je sais que tous les efforts que je fais ne changent pas forcément grand-chose, car je me sens un peu seule à mon niveau. Mais collectivement, avec plus de soutien, ce serait vraiment significatif pour les chats d’ici !”

7. Si cette récolte réussit, Hajar ne recevra pas d'argent mais 920 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

8. Les cagnottes ne fonctionnent plus et les quelques soutiens d'Hajar ont déjà tout fait pour l'aider : elle n'a plus que cette récolte pour nourrir les chats ! 

“Je reçois l'aide de Monique, de Stray Care International, pour ce qui est des actions de stérilisations… J'ai déjà demandé de l'aide auprès d'autres associations, mais je n'ai pas trouvé d'autres organisations qui peuvent m'aider… 

En revanche, une association française m'a proposé de m'aider pour l'adoption des chats hors Maroc… Je dois dire que cela fait plusieurs mois que je n'ai pas eu d'adoptions de chats. Je fais tout pour m’assurer que les chats partant à l’adoption arrivent au sein de foyers bienveillants et aimants… Mais je peine à trouver des adoptants, surtout dans mon pays !   

En ce qui concerne les cagnottes en ligne, je continue d’en faire, mais elles ne marchent pas bien… Actuellement, je suis arrivée à un stade où je n’ai pas d'autres solutions que la réussite de cette récolte Animal Webaction pour obtenir des croquettes pour nourrir les chats de mon refuge et de ma ville.”

9. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment...

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas livrer les produits récoltés, le bénéficiaire ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

10. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni fondations, ni subventions... Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chats restent mourir de faim dans la rue ! 

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Hajar, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plaît, venez en aide aux chats dont s'occupe Hajar, contactez-nous et nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez rencontrer Hajar ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez-la sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

11. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.