Ne laissons pas les chiens de cette fourrière mourir de faim !

1. En Bosnie, Ajla n'a plus de croquettes pour nourrir les 72 chiens de la fourrière. Ils mourront de faim si personne ne les aide !

"La fourrière accueille actuellement 72 chiens, mais leur nombre fluctue, car malheureusement certains décèdent, tandis que quelques autres sont adoptés, et de nouveaux chiens sont recueillis... Dans cette région montagneuse, l'été apporte un peu de répit par rapport au froid rigoureux... Mais tout au long de l'année, le plus gros problème auquel nous sommes confrontés est le manque de tout : croquettes, médicaments, dons...

Cela fait d'ailleurs 10 jours que nous n'avons plus de croquettes : nous sommes obligés de nourrir nos chiens une seule fois par jour, avec du pain rassis récupéré dans une boulangerie du coin ! C'est la première fois depuis que nous avons ouvert nos portes que nous devons autant réduire les portions de nourriture... Les dons ont considérablement diminué et l'inflation a fait grimper les prix, il nous est donc vraiment difficile d'acheter des croquettes avec nos fonds personnels.

Compte tenu du contexte économique, nous ne pouvons que lutter pour sécuriser un tant soit peu l'approvisionnement en nourriture... Si nous ne parvenons pas à obtenir des croquettes rapidement, je crains que nous ne perdions de nombreux chiens à cause de la famine. Il n'y a pas grand-chose à ajouter ; nous avons désespérément besoin que cette récolte de croquettes réussisse, c'est une question de vie ou de mort !"

2. La situation de la fourrière est critique à cause du manque de croquettes : les chiens sont affamés, malades et luttent dangereusement pour leur survie...

"Le manque de nourriture de qualité affecte nos chiens : ils perdent du poids, la plupart d'entre eux ont des problèmes de peau et une mue excessive à cause du manque de nutriments. Lorsque nous parvenons à acheter des croquettes, il s'agit toujours des moins chères et beaucoup de chiens ont du mal à les digérer et ont la diarrhée. Les chiens sont affamés et la tension monte également à la fourrière ; ils sont nerveux et les bagarres autour de la nourriture sont très fréquentes. Heureusement, il n'y a pas encore eu de blessés graves... Mais il s'agit de situations dangereuses et stressantes, qui pourraient s'aggraver rapidement et mener à des issues bien plus graves si la pénurie de croquettes devait durer !

Ce combat permanent pour la nourriture est épuisant sur le plan émotionnel... Nous sommes arrivés à un point où nous nous préparons au pire : perdre nos chiens à cause de la faim. Nous menons une guerre qui semble impossible, nous faisons de notre mieux, mais ce n'est pas suffisant ! Si nous ne trouvons pas de croquettes, les chiens les plus forts survivront tandis que les plus faibles périront, que ce soit à cause des privations, de la maladie ou des bagarres... Cela me brise le cœur de penser à ces terribles conséquences : Je vais devoir regarder mourir les chiens que nous essayons de sauver... C'est inimaginable."

3. Lunani a un passé traumatisant et souffre de graves problèmes digestifs dus à la malnutrition dans les rues : elle ne peut pas survivre sans croquettes !

"Nous avons sauvé Lunani il y a un mois... Elle n'a même pas un an et demi, et pourtant elle a un passé lugubre derrière elle : elle était confinée dans une petite cage crasseuse, sans connaître l'amour ni recevoir de soins vétérinaires... Son attitude montre tous les signes qu'elle a été gravement privée de contact humain.

Son ancien propriétaire, maltraitant, l'avait abandonnée dans les poubelles. Elle a subi de multiples gestations et a été contrainte de se nourrir d'os de poulet dans la rue pour survivre... Cela lui a causé de graves problèmes intestinaux. Cette livraison de croquettes est vitale pour sa santé et son bien-être, car elle lui évitera d'endommager encore plus son système digestif."

4. La situation financière est désastreuse à trop de niveaux : forte inflation, raréfaction des dons... Ajla ne peut plus acheter de croquettes pour la fourrière !

"Les difficultés économiques auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui sont considérables : les prix ont grimpé en flèche, certains produits ont même doublé, tandis que les dons se sont effondrés... Souvent, nous n'avons même pas les moyens d'emmener nos chiens chez le vétérinaire et nous sommes obligés de reporter la consultation. Dans le passé, nous pouvions contrebalancer le coût de la nourriture par un peu de soins médicaux, mais ce n'est plus possible aujourd'hui.

Les dons, qui étaient auparavant assurés par diverses pages Facebook, se sont presque évaporés. Les gens font face à la récession et économisent leur argent. Nos appels aux dons de croquettes, qui portaient autrefois leurs fruits tous les quinze jours, permettent à présent de récolter à peine quelques jours de provisions, dans le meilleur des cas. C'est décourageant...

Nos démarches auprès des organisations locales et internationales n'ont pas été payantes non plus : après avoir essuyé de multiples refus, on se sent vraiment découragés... Les appels que nous avons lancés aux producteurs de nourriture locaux pour qu'ils nous donnent des restes ont été mitigés. Si certains restaurants nous ont donné leurs restes, d'autres ont refusé... Nous nous sentons vraiment seuls, à nous battre pour la survie de nos chiens."

5. Ajla ne demande pas d'argent, seulement des croquettes pour éviter que les chiens de la fourrière ne meurent de faim.

"Mon parcours dans la protection animale a commencé avec mes premiers animaux de compagnie. Je pense que la passion rend les choses plus faciles... Il m'arrivait souvent de perdre le sommeil à cause d'un chien malade, attendant avec angoisse qu'il se rétablisse. Cette angoisse persiste encore aujourd'hui, mais est compensée par la joie que je ressens lorsque l'un de nos chiens trouve un foyer ! Ces victoires nous permettent de continuer à avancer.

Malheureusement, le nombre d'adoptions est tombé à presque zéro, une seule ayant eu lieu il y a un mois et demi. Il semble que les gens ne veuillent plus d'animaux de compagnie, car on voit de plus en plus d'animaux dans les rues... Ce dont nous avons besoin, c'est de nourriture, de médicaments, de bénévoles et d'une couverture médiatique pour aider les gens à découvrir notre existence et nos actions. Nous rencontrons encore beaucoup de résistance, principalement de la part de ceux qui détiennent le pouvoir et qui pourraient faire beaucoup plus.

Notre travail a un impact direct : nous donnons aux chiens une chance de vivre et nous créons des rues plus sûres pour les personnes et les enfants. Si nous ne sauvons pas ces chiens, ils connaîtront un sort funeste aux mains des ramasseurs de chiens. C'est triste de voir que l'application des lois sur la protection des animaux en Bosnie reste si laxiste malgré leur caractère progressiste... Les chiens sont nos meilleurs amis et cela me fait tellement de peine chaque fois que j'entends que l'un d'entre eux est tué dans des conditions atroces..."

6. Si cette récolte réussit, Ajla ne recevra pas d'argent mais 1360 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction en Bosnie.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique en  Bosnie qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

7. Les soutiens de la fourrière ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour aider : Ajla compte désormais sur le succès de cette récolte Animal Webaction pour nourrir les chiens...

"Nous n'avons aucun chien parrainé et aucune organisation pour nous soutenir... Récemment, c'est une vraie galère d'obtenir des dons : on ne reçoit presque plus d'argent pour les croquettes... Je pense que beaucoup de gens ne savent pas que nous existons, et je crois fermement que si nous étions plus visibles, les choses iraient mieux pour nos chiens !

Nous faisons de notre mieux pour nourrir nos chiens, mais c'est impossible de le faire tout seul ! Le soutien de la communauté est essentiel pour que nous puissions continuer. Je suis très reconnaissante de la gentillesse et du soutien que nous avons reçus jusqu'à présent. C'est une bénédiction et j'espère vraiment que cette récolte qui nous aidera à nourrir nos chiens sera elle aussi couronnée de succès !"

8. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment...

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

9. En Bosnie, les chiens errants sont torturés et tués illégalement dans l'indifférence générale...

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Ajla, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plaît venez en aide aux chiens de Zunovnica, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer à la fourrière de Zunovnica et aider Ajla ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez-la via Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

10. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties