Ne laissons pas les chats des rues du Maroc mourir de faim !

1. Au Maroc, Valérie n'a presque plus de croquettes pour nourrir les chats des rues, ils vont mourir de faim si personne ne les aide ! 

"Depuis mars 2020 il n'y a plus de tourisme dans le pays. Les animaux errants ont été laissés pour compte, en l'absence de touristes et des activités qui en dépendent, ils n'ont plus les ressources nécessaires pour se nourrir seuls. La principale difficulté reste donc le manque de moyen pour nourrir ces animaux errants afin qu'ils ne meurent pas de faim en cette période.

Actuellement, nous nourrissons aux alentours de 500 chats dans les rues sur la province d'Essaouira, le nombre de chats abandonnés a explosé durant la crise. Et c'est beaucoup plus difficile de trouver des donations pour pouvoir les nourrir maintenant : en l'état, nous n'avons plus aucune croquettes pour les chats des rues, nous les nourrissons avec des croquettes pour chiots que nous avons pu récupérer, mais il ne nous en reste que 5 sacs.

En hiver, si le chat est mal nourri, il développe plus facilement des maladies telles que le coryza, la teigne... car son système immunitaire est faible. Si nous ne trouvons pas de croquettes, nous craignons la réapparition de beaucoup de cas de chats malades,  avec un taux de mortalité très élevé."

2. Sans croquettes, l'association devra stopper ses actions auprès des chats des rues et ses sauvetages. 

"Face à cette crise, nous avons créé les Street Shepherd, un groupe de plusieurs bénévoles ayant chacun une zone déterminée pour effectuer quotidiennement des rondes afin de nourrir les animaux abandonnés. 

Cela nous permet de suivre la population féline ou canine, de l’habituer à l’approche humaine pour pouvoir les stériliser, et de soigner lors de blessures ou accidents. Mais nous avons peur que tout s'arrête par manque de ressources. Peur de perdre tout le travail effectué jusqu'ici, de perdre la confiance des animaux et de la population et de devoir arrêter, purement et simplement, nos activités.

Notre action est nécessaire car personne d’autre que les associations n’est là pour eux ici. Les pouvoirs publics s’en lavent les mains et la population locale n’a pas les moyens d’aider les animaux. Nous ne perdons pas courage mais l’avenir est incertain à cause du Covid."

3. Malgré une grave blessure surinfectée, Camoun était livré à lui-même à la rue, où il serait mort si l'association ne l'avait pas recueilli. 

"Camoun est un jeune mâle de 7 mois, il est arrivé ici il y a cinq jours. Un jeune homme a fait 8km à pieds pour nous l'amener, il présente une grosse infection au niveau de la bouche, certainement due à une fracture suite à un coup ou un accident.

Il est sous traitement antibiotique et anti-inflammatoire, l'infection a déjà diminué, des examens complémentaires sont prévus si nécessaire. Il commence déjà à pouvoir manger des croquettes, dont il aura besoin pour se remettre sur pieds. C'est un chat qui serait mort de faim et de septicémie si nous ne l'avions pas recueilli."

4. Les dons se sont taris depuis le confinement, alors même que les dépenses ne cessent d'augmenter. L'association n'a plus assez de ressources pour nourrir les chats des rues.

"Durant le confinement, les donations nous ont permis de tenir le coup, nous prenions les croquettes les moins chères du marché, que nous mélangions avec des pâtes ou du riz. Mais maintenant, soit la crise devient trop longue et les gens n’ont plus les moyens de donner, soit ils pensent que la situation est revenue à la normale. Les dons ont donc diminué, et nous avons perdu des donateurs à cause de la crise actuelle.

Nous avons également un refuge avec 34 chats, généralement handicapés, atteints de maladies chroniques, ou en rémission. Nous nous devons d'être responsables d'eux en priorité. Et nous recueillons aussi de nombreux équidés, mais le Maroc est en période de sécheresse, le moindre ballot de foin se vend à 5€... nous avons donc de nombreuses difficultés qui se croisent. 

Nous arrivons à un stade où nous ne pouvons plus racheter de croquettes pour les chats des rues, nous ne pouvons pas faire plus car nos ressources sont épuisées, mais le travail reste immense et nous avons besoin d'aide."

5. Valérie ne demande pas à recevoir d'argent, simplement des croquettes pour éviter que les chats ne meurent de faim.

"Notre association existe depuis 2014, et notre refuge depuis 13 ans. Et depuis plus de 13 ans, nous ne vivons que pour ces animaux, et pour améliorer leur condition de vie au Maroc.

Eviter que les chats errants ne meurent de faim c'est la priorité, de là découle le fait d'avoir une population féline calme, paisible, qui ne sera pas agressive avec la population, et sera plus facilement acceptée.  Souvent les abandons et les rejets des chats des rues sont dus à des maladies, car les gens n’ont pas les moyens de les soigner et ont peur de la transmission.

Des actions comme les Street Shepherds montrent que la vision de l’animal change si les gens sont informés, et témoins d’une meilleure façon de faire. Nous avons par exemple beaucoup d'adoptions de chats sociabilisés et sains suite à leur passage par notre association. Nous avons peur de perdre tout le travail acquit et que cela ne serve à rien, en particulier, le changement de mentalité de la population locale envers les animaux errants."

6. Si cette récolte réussit, Valérie ne recevra pas d'argent mais 1800 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

7. L'aide obtenue via les fondations internationales est épuisée, mais les besoins et les difficultés perdurent, l'association a besoin de plus de soutiens pour continuer à nourrir les chats des rues.

"Toutes les actions sont menées grâce aux fonds propres, les dons privés via les parrainages par exemple, les dons direct et les collectes en ligne. 

Nous avons aussi reçu de l'aide de différentes ONG par le passé. La Fondation Brigitte Bardot nous a déjà aidés, mais elle ne travaille que sur la stérilisation donc il n'y a pas eu de suite en ce qui concerne une aide pour la nourriture. La Humane Society International a débloqué un fond d'urgence pour les animaux au Maroc, nous avons reçus 3500$ ce qui est infiniment précieux.

Mais à ce jour, nous en sommes à plus de 15000€ de dépenses de croquettes depuis le début de la crise, donc ça ne suffit pas. Le reste des ONG ne préfère pas donner pour nourrir les animaux, ils donnent pour des opérations précises telles que la stérilisation."

8. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

9. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni Fondations, ni subventions... Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chats restent mourir de faim dans la rue ! 

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Valérie, invitez-là à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chats soutenus par l'association, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer au refuge de Valérie, ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque contactez la via la page de l'association sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

10. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.