Ne laissons pas les chats des rues du Maroc mourir de faim !

1. Au Maroc, Ghita n'a plus de croquettes pour nourrir les 70 chats des rues qui dépendent d'elle. Si personne n'intervient, ils vont mourir de faim ! 

"La situation des chats des rues est catastrophique. Pendant mes 10 ans ici, je n’ai jamais vu une situation aussi catastrophique que celle-ci… Il y a de moins en moins de dons, de moins en moins de nourriture, et de plus en plus d’indifférence et d’empoisonnement...

Actuellement, je m’occupe de plus de 70 chats des rues. Ils ont toujours été rationnés, je n’ai pas le choix, et maintenant, il ne me reste plus de croquettes du tout. Un chat qui ne mange pas est un chat qui va être tué. Ils se feront renverser par une voiture lorsqu'ils chercheront de la nourriture, ou ils seront la proie facile d'autres animaux lorsqu'ils seront faibles et malades.  

C’est très simple, si la récolte ne réussit pas, ce ne sont pas 2 ou 3 chats que je retrouverai morts chaque jour mais plutôt des dizaines. Ne pas les nourrir c’est les mettre en danger... Je me sens inquiète, en colère, enragée, confuse... je ne dors pas en fait. Il me faut une solution..."

2. Sévèrement mal nourri et souffrant de multiples blessures, Ticoeur est dans un état critique, il ne survivra pas sans croquettes.

"Ticoeur est né dans une église, il n'a que six mois. Il a eu du mal à se nourrir, il est très sous-alimenté et maigre. Cette malnutrition l'a affaibli et en a fait une proie facile pour les autres animaux. 

Il est maintenant dans un très mauvais état... Il a des blessures partout, et il est aussi très agressif avec tout le monde. Il est très malade et bouge à peine... Si je ne peux pas lui donner de croquettes, il va mourir rapidement..."

3. Ghita se charge également de 38 chats chez elle, qu'elle a récupérés dans les rues de Marrakech. Elle n'a plus de croquettes pour eux non plus !

"J'accueille 38 chats en tout. Ce sont des chats qui étaient trop malades et qui n'auraient pas survécu dans la rue. Ils souffraient tous de malnutrition sévère et de déshydratation, j'ai donc dû les secourir pour les nourrir à heures fixes. 

Tous ces chats sont des cas graves... J'essaie de les nourrir du mieux que je peux, de les sociabiliser et puis de les faire adopter le plus rapidement possible, même si ce n'est pas toujours facile...

Si je ne peux pas les nourrir, ils vont commencer à se battre... ça devient infernal. Cela va aussi nuire à leur système immunitaire et à leur sociabilisation... En gros, ne pas les nourrir, c'est les ramener aux conditions de la rue... Ils ne survivraient pas à cela."

4. Mâchoire fracturée, nez et œil blessés... La vie dans la rue a marqué Olaf. Secouru et soigné par Ghita, il est maintenant en danger par manque de croquettes.

"Olaf a environ 5 ans, je l'ai récupéré en novembre. Il était dans un état terrible, sa mâchoire était fracturée, son œil et son nez étaient gravement endommagés... Il a eu besoin de quatre interventions chirurgicales. 

Il est nécessaire qu'il ait sa ration tous les jours, sinon il reprend ses habitudes de la rue et commence à se battre avec d'autres chats, ce qui entraîne d'autres blessures..."

5. Les dons ont diminué, son salaire est trop bas, les dettes s'accumulent... Ghita n'a plus d'argent pour acheter des croquettes.

"Les dons ont énormément diminué depuis la pandémie. Les gens sont plus dans le besoin, beaucoup ont perdu leur emploi... Je reçois des messages d'anciens donateurs qui s'excusent de ne plus pouvoir m'aider, tout cela à cause de la crise.

Je paie tout avec mes fonds personnels... Je travaille de 8h à 18h tous les jours, mais mon salaire est si bas que je peux à peine payer mes propres factures... à la fin, il ne me reste plus rien... J'ai même des crédits auprès des animaleries et des vétérinaires, je leur dois trois fois mon salaire. 

La pandémie a également compliqué les adoptions, car les frontières sont fermées. J'ai actuellement cinq chats qui attendent de rejoindre leur nouveau foyer. Quand mes chats ne vont pas bien, je tombe malade... Je leur donne à manger bien avant moi, et ça c’est une réalité."

6. Ghita ne demande pas d'argent, simplement des croquettes pour éviter que ses chats ne meurent de faim !

"L’association a été créée en juillet 2019, mais je suis bénévole depuis 10 ans pour la cause animale au Maroc, après avoir vécu 30 ans en France. En fait, quand j’ai vu la détresse des bêtes, c’est ce qui a fait que je suis restée ici au Maroc au lieu de rentrer en France. J’ai préféré rester et aider les animaux.

Mon action est nécessaire car ces chats ont besoin de sortir de la rue, ils ont besoin d’un toit et de nourriture pour échapper au danger qui les guette et surtout la maltraitance. 

N'oublions pas qu'un chat malade peut être un danger pour les humains, il est donc important de prendre soin de ces chats pour protéger la vie humaine en même temps. C'est une grande responsabilité et beaucoup de travail qu'une personne ne peut pas assumer seule, mais j'essaie de faire de mon mieux."

7. Si cette récolte réussit, Ghita ne recevra pas d'argent mais 1140 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

8. Malgré tous ses efforts, Ghita ne peut obtenir suffisamment de dons et d'aide... Cette récolte est son dernier espoir.

"J'ai lancé des cagnottes en ligne et je vends des objets, comme des meubles et des boîtes, créés par un ami en France, mais nous avons très peu de retours. Je n'ai aucune subvention. J'ai trois donateurs qui m'aident un peu, mais ce n'est pas vraiment suffisant, malheureusement.

Les autorités n'aident pas, elles ne font que les empoisonner et les tuer... Il n'y a tout simplement pas de structure qui est prête à aider, surtout à Marrakech. Même quand je vais acheter des croquettes et que je leur dis que c'est pour une association, ça ne sert à rien, je n'ai pratiquement aucune réduction.

J'ai vraiment du mal à trouver des croquettes, je supplie à droite et à gauche pour qu'on me les donne à crédit, dans la mesure du possible. C'est beaucoup plus difficile depuis la pandémie car les animaleries passent par l'étranger pour s'approvisionner... avec les restrictions, les prix ont énormément augmenté."

9. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

10. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni fondations, ni subventions... Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chats restent mourir de faim dans la rue ! 

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Ghita, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chats de Ghita, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez rencontrer Ghita ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez-la sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

11. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.