Les SDF n'ont plus de croquettes pour leurs chiens !

CATASTROPHE ! Une quarantaine de chiens de SDF sont privés de croquettes !

L'association Loulous.eu vient de suspendre ses distributions de croquettes, elle n'en a épuisé tous ses stocks !

Elle était la seule à s'occuper de ces chiens, aujourd'hui ils n'ont plus rien...

L'hiver arrive, ils ont déjà froid et maintenant ils connaissent la faim !

 

1. Une quarantaine de chiens des rues n'ont plus de croquettes : ils ont faim !

Loulous.eu distribue des croquettes aux chiens de SDF qui vivent dans la rue, elle s'occupe ainsi d'une quarantaine de chiens.

Malheureusement, il n’y a désormais plus d’argent, et l'association Loulous.eu a du suspendre ses distributions de croquettes aux chiens de SDF ! «C'est un déchirement des les abandonner » explique Nathalie.

 

 

 

2. Sans croquettes, les chiens vont passer l'hiver dans la rue avec le ventre vide...

La survie dans la rue est encore plus compliquée pour les propriétaires de chiens que pour les autres. 

« Les SDF ayant des chiens sont refusés dans les centres d’hébergement d’urgence. Le choix qui leur reste, c'est soit d'abandonner leurs animaux, soit de passer la nuit dehors », explique Nathalie.

L’automne est déjà bien installé, et les températures nocturnes ont déjà fortement baissé. Récemment, elles sont passées en-dessous de 0 °C, et ce n'est qu'un début !

Dans la rue, hommes et chiens dorment à même le sol, seulement isolés du froid par quelques cartons ou de vieilles couvertures.

Les SDF n'ont pas les moyens d'acheter des croquettes pour leurs animaux, maintenant que l'association a du suspendre ses tournées, les pauvres vont devoir passer l'hiver avec le ventre vide !

 

 

 

3. Impossible de collecter en magasin les croquettes manquantes

La dernière opération croquettes ayant été menée au mois de mars, malheureusement, le supermarché ne veut pas d’une nouvelle collecte avant la fin de l’année...

C’est beaucoup trop tard : c’est maintenant que les chiens ont besoin de manger !

 

4. Faute de moyens, les chiennes des SDF se reproduisent

Non seulement, le manque de moyens a conduit l'association à cesser de nourrir les chiens des SDF, mais il l'empêche également de stériliser les chiennes qui sont à la rue.

"C'est le serpent qui se mord la queue, commente Nathalie. L'autre jour, nous avons appris qu'une des chiennes que nous suivons était pleine... Que vont devenir ces petits? Quel avenir leur offre la rue? Si nous avions eu les moyens, nous aurions pu la faire stériliser pour éviter cette situation... Malheureusement nous n'arrivons déjà même pas à les nourrir !"

Faute d'argent, les bénévoles n'ont pas d'autre alternative que d'essayer de combler un puits sans fond : améliorer les conditions de vie d'une population toujours grandissante de chiens des rues...

 

5. Aucune autre association ne peut prendre le relais, cette collecte est leur dernier espoir !

Si des actions sont organisées pour la survie des hommes, rien n’est fait pour les chiens. « Nous sommes vraiment inquiets pour eux… » ajoute Vianney.

Quelques autres associations de protection animalière ont approché les SDF mais uniquement dans le but de faire saisir leurs animaux.

"Nous croyons en une approche beaucoup plus humaine : ces chiens sont le seul réconfort de leurs maîtres, qui vivent dans des conditions effroyables. Hors de question de les leur supprimer...",  affirme Nathalie.

"Mais nous sommes du coup les seuls à intervenir pour améliorer les conditions de vie des SDF qui ne souhaitent pas se débarrasser de leurs animaux pour intégrer un centre d'hébergement d'urgence."

 

6. Faute de moyens, l'association n'a même pas pu installer une seconde caravane pour les SDF

Loulous.eu s'attache également à mener une action de fond auprès des SDF en sortant de la rue ceux d'entre eux qui montrent une profonde motivation.

"Nous avons installé une caravane sur notre terrain, où nous accueillons temporairement des personnes en difficulté le temps de les remettre sur les rails en leur trouvant des solutions plus pérennes. Nous avons déjà accueilli ainsi 3 personnes, mais une seule caravane, ce n'est pas assez..."

Vianney et Nathalie souhaiteraient démultiplier leur action en installant une deuxième caravane.

Malheureusement, leur motivation et leur belle énergie ne suffit pas : il manque des fonds pour donner un toit à ces gens, il n'y a déjà pas assez d'argent pour payer les croquettes...

"Loïc va entrer dans la caravane dans quelques jours, et nous avons déjà trouvé un petit boulot pour lui mettre le pied à l'étrier ; mais Franck, qui est tout aussi motivé que lui, doit rester à la rue tant que nous n'avons pas de toit à lui proposer... C'est rageant!" constate amèrement Nathalie.

 

7. L'association seule contre tous

Les voisins de l'association voient son action d'un très mauvais oeil : difficile d'oeuvrer dans une population constituée pour moitié de chasseurs, et pour moitié d'étrangers venus profiter de la campagne française. Pour eux, le refuge de Loulous.eu est un problème et ils ne se privent pas de témoigner leur hostilité aux bénévoles.

Le maire lui-même, bien qu'il ne puisse pas interférer sur ce projet privé, s'est dit fermement opposé à la présence de SDF sur sa commune...

Dans ce contexte, difficile de savoir si le récent contrôle de la Direction départementale de la Protection des populations au refuge était bien inoppiné...

Nathalie et Vianney gardent malgré tout le cap : venir en aide aux laissés-pour-compte coûte que coûte.

"On aide les chiens mais on n'en oublie pas les humains pour autant !" nous rappelle Vianney. C'est prévu dans les statuts de l'association.

8. Les dons se sont effondrés depuis la rentrée, impossible de racheter des croquettes

Le mois de septembre est souvent celui de gros frais pour tout le monde, entre la rentrée scolaire, les impôts à payer, les frais d’inscriptions divers et variés...

La fin des vacances rime aussi bien souvent avec une limitation des dépenses. Pour Loulous.eu, il n’y a pas photo : « C’est flagrant ! commente Vianney. Les dons ont réellement chuté depuis la rentrée, on ne peut pas l’ignorer… »

 

9. Tout le salaire de Vianney passe dans l'association, mais ça ne suffit pas !

"J'ai arrêté de travailler pour m'occuper de l'association : je suis bénévole à 5000 %, mais en contrepartie, on ne peut plus compter maintenant que sur les revenus d'indépendant de Vianney", explique Nathalie.

La famille limite donc ses dépenses à l'essentiel afin de pouvoir consacrer le plus d'argent possible aux frais de l'association.

 

10. La cuve à eau de la maison a cédé : il a fallu la remplacer en urgence

 

Comble de malchance, la cuve à eau de la maison familiale — qui n’est pas raccordée au réseau, et est alimentée par l’eau d’un puits — s’est fissurée récemment.

Non seulement pendant plusieurs jours Vianney et Nathalie ont dû aller s’approvisionner en eau potable en remplissant des bidons au village, mais ils ont également dû payer le remplacement de la cuve !

Alors que les dons sont au plus bas et que Vianney est le principal financeur pour l’association, cette dépense imprévue tombe on ne peut plus mal !

 

11. Sans notre aide, que vont devenir tous ces chiens qui comptent sur elle ?

Avec les difficultés qui s’accumulent, l’association peine à tenir bon. Déjà elle a mis en suspens plusieurs de ses activités… L’avenir s’annonce incertain pour Loulous.eu.

Ce qui est sûr, en revanche, c’est que si ses difficultés financières conduisent à dissoudre l’association, personne ne prendra en charge les animaux malades ou âgés qu’elle recueille…

Les bénévoles et leurs protégés vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

 

12. « Vianney et Nathalie : le combat d’un couple pour la cause animale !

Ancien agent immobilier, Nathalie a fondé l’association L’étoile de l’espoir canin en janvier 2010 et a fini par se consacrer entièrement à la cause animale.

C’est cette passion qui l’a rapprochée de Vianney, qui partage aujourd’hui sa vie. Ensemble, ils ont fondé une nouvelle association, Loulous.eu, dont le principal combat est de faire progresser la connaissance par le grand public et les associations de la législation concernant les animaux.

Vianney est conseiller en gestion à son compte, souvent pour des firmes internationales. «  Je travaille en décalé, entre 1 h et 5 h du matin. Ça fait des journées allant parfois jusqu’à 18 ou 20 heures non-stop, car le matin, il faut se lever pour s’occuper des animaux… Les journées de 24 h sont trop courtes ! »

Leur implication de tous les instants se ressent dans leur enthousiasme et leur détermination. Ne laissons pas cette belle énergie se perdre !

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